La sécheresse exceptionnelle qui touche actuellement la France entraine la diminution de la production d’électricité par les centrales hydroélectriques à cause de la diminution de débit des cours d’eau. Les centrales nucléaires et thermiques sont également touchées car elles nécessitent de l’eau pour leur refroidissement.
La cellule « rendra compte au Gouvernement de l’évolution de la sécurité d’approvisionnement électrique en fonction des moyens de production disponibles, et de l’évolution de la demande ».
Les centrales sont soumises à des normes de rejet de température de l’eau. En effet, lorsque les cours dont ont un niveau bas durant la sécheresse, leur température est plus élevée et leur débit est plus faible. Le respect des autorisations des centrales peut donc nécessiter une diminution de la production pour une diminution des rejets d’eau chaude afin de préserver l’environnement et les espèces présentes dans ces cours d’eau.
Des dérogations restent possibles pour équilibrer l’offre et la demande.
Pour pallier à tous risques de pénurie, des seuils de pré alerte et d’alerte sont établis. EDF aurait déjà réduit sa production hydro-électrique pour faire face à ce manque d’eau. Du côté des centrales nucléaires, sur 58 réacteurs, 14 sont situés en bord de mer et ne connaissent pas ces problèmes; ils garantissent donc un minimum d’approvisionnement.
Crédit photo: Certains droits réservés par Flikkesteph