Certains de nos vêtements nécessitent un nettoyage dans un pressing.
On ne sait pas toujours les produits utilisés par ces établissements.
De plus, on voit apparaitre des pressings « verts » ou « écologique ».
Quels bénéfices apportent-ils?
Est-il intéressant de se tourner vers eux?
La méthode utilisée par un pressing classique.
Les pressings utilisent du perchloroéthylène pour le nettoyage de nos vêtements.
Or, L’INRS (Institut national de recherche et de sĂ©curitĂ© pour la prĂ©vention des accidents du travail et des maladies professionnelles) le classe comme produit cancĂ©rogène rencontrĂ© en milieu professionnel (au mĂŞme titre que l’amiante par exemple). Il est par ailleurs, très nocif pour les milieux aquatiques et l’environnement en gĂ©nĂ©ral.
Les vĂŞtements trempent dans le perchloroĂ©thylène puis sèchent. Ce sĂ©chage est censĂ© les dĂ©barrasser du produit par Ă©vaporation. Toutefois, en particulier pour les vĂŞtement Ă©pais comme les manteaux, le produit est plus long Ă s’Ă©vaporer et peut mettre jusqu’Ă plusieurs mois.
Ce produit a été interdit aux États-Unis et au Danemark mais son utilisation perdure en France.
La méthode de nettoyage écologique.
Des alternatives au perchloroéthylène existent.
Les pressing bio utilisent des méthodes différentes.
Le « wet cleaning »
Il utilise de l’eau et des dĂ©tergents biodĂ©gradables.
La technique nécessite beaucoup de main d’œuvre et crée ainsi des emplois mais son prix est plus coûteux que la technique des pressings classiques.
Le siloxane
Le siloxane est un composé de silicone, dérivé de la pétrochimie, aussi présent dans certains produits cosmétiques.
On trempe les vêtements dans le siloxane avant de le finir de les nettoyer avec des lessives biodégradables.
Il est régénéré, distillé et filtré, réutilisé plusieurs fois, puis renvoyé au fournisseur qui va le traiter.
Il ne s’Ă©vapore pas dans l’air. Par contre, sa sĂ©paration avec l’eau est difficile. Il est toxique pour les milieux aquatiques.
Il doit être utilisé de façon réfléchie et retraité pour ne pas finir dans nos nappes phréatiques.
Le CO2 liquide
Il permet d’utiliser les Ă©missions industrielles et agricoles de CO2 et de l’utiliser comme un nettoyant non toxique. La technique est chère mais prometteuse.
Aucune de ces techniques n’a eu l’agrĂ©ment Ă©cologique.
D’ailleurs, le sont-elles rĂ©ellement?
Les employĂ©s dĂ©crivent une nette amĂ©lioration des conditions de travail et les produits utilisĂ©s sont beaucoup moins nocifs que le perchloroĂ©thylène. Toutefois, les impacts sur l’environnement semblent encore importants (siloxane) pour certains d’entre eux.
Pour en savoir plus, regardez le tableau: http://www.cttn-iren.com/document/actu_22.pdf proposĂ© par l’Institut de Recherche sur l’Entretien et le Nettoyage (IREN).
sources: http://www.inrs.fr