Autour Du Naturel

Ecologie pratique, autonomie et vie plus saine

Le panga : un poisson à éviter !

5/5

Dans cet article

Le panga est un poisson peu coûteux ayant fait récemment son apparition sur les étales des poissonniers. Il est appelé aussi  « requin iridescent », « poisson-chat géant », ou encore « silure requin » bien qu’il n’est aucun lien avec les requins.

Sa chair est blanche, maigre et les filets ne présentent pas d’arrête et ont un goût peu prononcé, ce qui le rend d’autant plus attractif.

Dans la nature, ce poisson se reproduit difficilement : 1 à 2 pontes par an, avec environ 2000 alevins par ponte.

Le faible prix de ce poisson sur nos marchés  s’explique par son élevage industriel sur le Mékong, au Vietnam.

Les femelles panga reçoivent  une injection d’hormone humaine, ce qui permet de générer des pontes d’environ 500 000 alevins. Ces alevins, dont la croissance est rapide et peu coûteuse,  sont élevés et nourrit par des farines importées, principalement du Pérou, et élaborées à partir de cadavres de poissons mélangés à du manioc et du soja (OGM ?).

A l’état sauvage, le panga vit environ 20 ans. En élevage industriel, au bout de 5 à 8 mois, les poissons sont prêts pour leur préparation : ils sont découpés et congelés afin de pouvoir être transportés jusqu’aux lieux de vente.

 

90% des pangas présents sur les étalages proviennent de cette production quelques peu gênante d’un point de vue écologique et nutritionnel. Bien sûr, le prix est attractif, mais quelles conséquences environnementales et sanitaires cela peut-il entrainer ?

Partager cet article

A proposde l'auteur

A lire aussi