Le glutamate monosodique ou E621 est également appelé GMS ou glutamate de sodium. C’est un exhausteur de goût fortement décrié.
Utilisation des glutamates
Même si le nom ou le code ne vous disent rien, vous en consommez peut-être sans le savoir. Il est présent sur de nombreuses étiquettes de produits alimentaires.
Cette poudre blanche est un exhausteur de goût qui accentue le goût des aliments, en excitant les papilles et le cerveau! C’est grâce à lui; ou plutôt à cause de lui que l’on devient « accro » à un aliment et que l’on se sent obligé de finir le paquet que l’on a commencé! On le trouvera dans les bouillons, les biscuits d’apéritif, les chips, le parmesan, et de nombreux autres produits alimentaires très salés ou relevés dont beaucoup de produits issus de la cuisine asiatiques.
Qu’est ce que le glutamate ?
L’acide glutamique est naturellement présent dans le corps, dans de nombreuses protéines animales et végétales, dans les algues, les tomates…
C’est un acide aminé NON essentiel. Le glutamate est la forme ionisée de l’acide glutamique. Alors, quel est le problème?
Naturellement, l’acide glutamique est présent au sein de protéines; c’est à dire, lié avec d’autres acides aminés. Le corps peut alors les assimilés correctement et progressivement. Celui utilisé dans le commerce est une forme libre; donc, non liée. Le corps n’arrive pas à les assimiler et leur taux dans le sang peut alors atteindre 20 à 40 fois la norme naturelle.
Les effets sur la santé
C’est à la fois un des additifs les plus utilisés dans le monde mais également un des plus contestés, au même titre que l’apartame!
Des crises de migraines ou maux de tête apparaissent chez certaines personnes sensibles après l’ingestion de glutamate.
En grande quantité, il produit une excitation délétère des neurones. Les effets à long terme de petites ou moyennes quantités ne sont pas encore bien définis. Les experts le soupçonnent d’avoir un rôle important dans le développement de certaines maladies neurodégénératives du type Parkinson, Alzheimer, sclérose en plaques… qui sont en recrudescence dans notre société moderne.
Ils accéléreraient également la progression des cancers et métastases.
Des expériences menées sur des animaux nourris au glutamate monosodique ont montré » chez ces derniers une attirance vers les aliments riches en protéines et sucres conduisant à une obésité.
Il serait aussi à l’origine du « syndrome du restaurant chinois »! Celui-ci correspond à l’apparition de forts maux de tête, d’un flush (éruption cutanée), nausées, vomissements, … Cela serait dû à la présence de glutamate en grande quantité dans les produits asiatiques. Il survient 10 minutes après l’ingestion et peut durer jusqu’à 2 heures. Les études n’ont pas prouver totalement le lien entre le glutamate et ce syndrome.
Dénominations
Comme d’habitude, cet additif se cache dans nos étiquettes sous différents noms et formes. L’acide glutamique et les glutamates sont classés E620 à 625. Mais, on peut le soupçonner fortement quand on lit:
- protéines hydrolysées,
- protéines hydrogénées,
- huiles végétales hydrogénées,
- gélatines,
- sauces soja,
- huiles de maïs, …
On en trouve même dans certains produits bio; le plus souvent sous le nom de « extraits de levure » .
Le meilleur moyen d’éviter les glutamates reste d’éviter les produits industriels préparés. Une alimentation saine et équilibrée protège de cette dérive.
Sources:
www.additifs-alimentaires.net
http://fr.wikipedia.org
Crédit photo : Wikipedia – http://commons.wikimedia.org/wiki/User:Ragesoss